

de Sir Edward Bulwer Lytton
Présenter un roman initiatique dont l’intrigue se déroule au XVIIIe siècle paraît peut-être inapproprié à notre époque où – malgré la valorisation de la jouissance de toute matérialité est promue et dans un athéisme prégnant – émerge avec vigueur, chez de très nombreux de nos contemporains, la recherche du Divin, d’une Voie spirituelle permettant de sortir de l’ignorance de nos Origines, de la Vie, du Mystère d’Être.
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Cette Connaissance existe encore de nos jours ; elle n’a jamais été ôtée à l’humanité malgré la férocité qu’ont exercée les tenants visibles et invisibles du Pouvoir sur notre planète. Elle est connue en Occident sous le nom de « Tradition Primordiale ». Elle a trait à la Formation de l’Univers et des Mondes, à l’apparition de l’homme sur Terre, aux Mathématiques sacrées ou Science des Nombres, etc. et surtout aux différentes techniques spirituelles permettant à l’Humanité d’accélérer son évolution et de se libérer de la servitude qu’est son enracinement dans un corps de chair et dans la matière dense terrestre. Cette « Tradition », appelée « Gnose » à Alexandrie dans les premiers siècles de notre ère, prit le nom de « Rose+Croix » en Occident ; elle y persiste encore de nos jours. Elle se perpétue en Inde, à travers le Bouddhisme Ésotérique, le Tao, la Tchan et le Zen.
C’est le périple spirituel, au gré de multiples aventures fascinantes, de plusieurs protagonistes de ce roman dont il s’agit ici et qui est en soi un enseignement pour nous, chercheurs. Sont révélées les épreuves surgissant dans leur Quête de l’Éveil de leur Conscience. Ils affrontent « Le Gardien du Seuil » : l’amas de toutes les négativités accumulées au cours de nos innombrables vies sur Terre, gisant en nous, malgré une certaine évolution accomplie au long des âges. Le côté obscur de notre être se révèle et doit être dissous. Ceci est encore à l’ordre du jour...
naquit neuf années après la grande Terreur (1794) de la Révolution Française. En grandissant il dut connaître des personnes plus âgées ayant connu cette époque qui durent l’abreuver de leur vécu car son roman, « Zanoni », s’y déroule avec une acuité extrême.
Comme tout aristocrate, il reçut un solide enseignement universitaire, fondé sur une connaissance des langues et civilisations grecques et romaines. Dès l’enfance, il était attiré par l’Occultisme dans toutes ses domaines.
Il fut membre, pour un temps, de la Societas Rosicruciana in Anglia (S.R.I.A.) et fréquenta tout le milieu de l’Ésotérisme de son époque. Toute son œuvre (poèmes, romans) reflète cette Quête Initiatique que nombreux encore entreprennent aujourd’hui.